Saunas traditionnels

Le sauna traditionnel, souvent appelé sauna finlandais, est une cabine en bois équipée d’un poêle (électrique ou à bois) sur lequel sont disposées des pierres volcaniques. En versant de l’eau sur ces pierres, on génère une vapeur qui augmente l’humidité et intensifie la sensation de chaleur. Ce rituel, ancré dans la culture scandinave, est reconnu pour ses bienfaits sur la santé et le bien-être.

Le fonctionnement repose sur la convection thermique. Le poêle chauffe l’air ambiant, qui à son tour réchauffe le corps. L’ajout d’eau sur les pierres crée une vapeur qui augmente l’humidité, rendant la chaleur plus intense. Cette combinaison de chaleur sèche et humide favorise la sudation, permettant l’élimination des toxines et la détente musculaire.

La température dans un sauna traditionnel varie généralement entre 70°C et 100°C, avec un taux d’humidité oscillant entre 10% et 25%. Cette chaleur intense stimule la circulation sanguine, améliore la respiration et procure une sensation de bien-être profond

La principale différence réside dans le mode de chauffage :

• Sauna traditionnel : chauffe l’air ambiant via un poêle, créant une chaleur enveloppante et humide.
• Sauna infrarouge : utilise des panneaux émettant des rayons infrarouges qui chauffent directement le corps, avec une température ambiante plus basse (environ 40°C à 60°C)

Le choix entre les deux dépend des préférences personnelles et des objectifs de bien-être recherchés.

La surface nécessaire pour un sauna dépend avant tout du nombre d’utilisateurs simultanés, du type de sauna (traditionnel ou infrarouge), et de l’emplacement prévu (intérieur ou extérieur).

En moyenne, voici les surfaces recommandées :

• Sauna individuel : environ 1,2 m²
• Sauna pour 2 à 3 personnes : entre 1,5 et 3 m²
• Sauna pour 4 à 6 personnes : entre 4 et 6 m²
• Sauna professionnel ou collectif : à partir de 8 m² et plus

Au-delà de la cabine elle-même, il est important de prévoir de l’espace pour l’ouverture des portes, une ventilation efficace, voire une douche ou un coin détente à proximité.

Pour les particuliers, il existe des modèles compacts et modulaires qui s’adaptent aux petits espaces, y compris les salles de bain. Les professionnels, quant à eux, opteront pour des surfaces plus larges afin d’offrir un confort optimal aux clients.

En résumé, même une petite surface bien pensée permet d’installer un sauna confortable, tant que les impératifs techniques (isolation, alimentation, aération) sont respectés.

Oui, il est tout à fait possible d’installer un sauna chez soi, à condition de respecter certaines contraintes :

• Espace : prévoir une pièce avec une hauteur sous plafond d’au moins 2 mètres.
• Isolation : assurer une bonne isolation thermique pour éviter les déperditions de chaleur.
• Ventilation : installer un système de ventilation efficace pour renouveler l’air et évacuer l’humidité.
• Électricité : prévoir une installation électrique adaptée à la puissance du poêle.

La consommation électrique dépend de la puissance du poêle et de la fréquence d’utilisation. En moyenne, un sauna traditionnel consomme entre 1,5 kWh et 2,4 kWh par heure. Pour une utilisation bihebdomadaire, cela représente environ 64 kWh par mois, soit un coût mensuel d’environ 16 euros (sur la base d’un tarif de 0,25 €/kWh).

Une bonne ventilation est essentielle pour assurer le confort et la sécurité dans un sauna. Il est recommandé d’installer :

Une entrée d’air frais : située près du poêle, en bas de la cabine.

Une sortie d’air : placée en hauteur, sur le mur opposé, pour évacuer l’air chaud et humide.

Ce système permet de maintenir une atmosphère agréable et de prévenir les problèmes liés à l’humidité excessive